Le Big Five de Tanzanie

Qu’est-ce que le Big Five ?

Le nom Big Five n’a rien à voir avec la taille des animaux. C’est un nom donné en Afrique au 19e siècle et au début du 20e siècle aux animaux les plus difficiles à chasser. C’était à une époque où la chasse de ces magnifiques animaux était encore acceptée. Aujourd’hui, on ne prend plus que des photos du Big Five et les animaux peuvent à nouveau profiter de leur propre nature.

Le terme a été officiellement établi par des chasseurs en Afrique du Sud, mais a pris plus tard une signification positive dans le tourisme de safari. Aujourd’hui, le Big Five symbolise le respect de la nature et de la biodiversité.

Quels animaux composent le Big Five et où les trouver ?

Le Big Five se compose du lion, du léopard, de l’éléphant, du rhinocéros et du buffle. Ces animaux représentent la force, la vitesse et les instincts de survie de l’écosystème africain.

Le lion

Peut-être l’un des animaux les plus impressionnants du monde. Le maître des savanes africaines. Le lion est un grand félin qui se trouve au sommet de la chaîne alimentaire en Afrique. Les lions sont très sociaux et vivent souvent en groupes avec 1 mâle et plusieurs femelles. Le lion se trouve encore dans une grande partie de l’Afrique et une très petite partie de l’Inde.

On estime qu’il y a plus de 15 000 lions en Tanzanie, principalement dans le parc national du Serengeti et la zone de conservation du Ngorongoro.

« Lors de nos safaris dans le Serengeti, nous voyons souvent des familles de lions se reposer sous des acacias, surtout tôt le matin. »

Le léopard

Le léopard, à ne pas confondre avec le guépard, est un autre prédateur de la famille des félins. Le léopard est, avec le rhinocéros, le plus difficile à observer dans la nature. Cela s’explique par le fait qu’ils passent souvent des journées entières dans les arbres. Au crépuscule, le léopard descend souvent de l’arbre pour chasser. On peut trouver le léopard en Afrique et en Asie.

Les léopards sont principalement visibles dans le Serengeti, Tarangire, Selous et possiblement aussi dans le Cratère. Ils sont solitaires et actifs au crépuscule. En Tanzanie, il reste environ 5 000 à 7 000 spécimens.

L’éléphant

L’éléphant est le plus grand animal terrestre du monde. Avec leurs grandes oreilles, leurs impressionnantes défenses et leur longue trompe, ils sont facilement reconnaissables. Les éléphants vivent toujours en groupes où il y a beaucoup de contact social. La femelle la plus âgée est souvent le leader du groupe. On peut trouver des éléphants dans une grande partie de l’Afrique et dans le sud-est de l’Asie.

En Tanzanie, il y a plus de 60 000 éléphants africains, avec de grandes populations dans le parc national de Tarangire, le Serengeti, le lac Manyara et la réserve de Selous.

« Tarangire est connu pour ses troupeaux comptant parfois jusqu’à 200 éléphants en même temps, un spectacle impressionnant. »

Le rhinocéros

Le rhinocéros est actuellement l’animal le plus rare du Big Five. Cela s’explique par le fait que la population de rhinocéros n’a jamais été aussi basse. Ces animaux impressionnants sont très chassés car leur corne aurait des pouvoirs médicinaux. Les rhinocéros ne se trouvent plus que dans quelques endroits du sud de l’Afrique.

En Tanzanie, il ne reste aujourd’hui que quelques dizaines de rhinocéros noirs et blancs. Grâce aux programmes de protection dans le cratère du Ngorongoro, le nord du Serengeti et le parc national de Mkomazi, entre autres, leur nombre augmente lentement.

Le buffle

Le buffle est l’animal le plus facile à repérer du Big Five. Cela s’explique par le fait qu’il est présent en grand nombre dans les vastes plaines d’Afrique. Leur fréquence ne les rend pas moins intéressants. Il est en effet très impressionnant de voir un groupe de 1000 buffles traverser une rivière. Les buffles se voient principalement dans les savanes africaines.

Les buffles sont présents dans presque tous les parcs nationaux de Tanzanie, du lac Manyara à Selous. Ils vivent en troupeaux qui comptent parfois des milliers d’animaux et sont souvent appelés par les guides ‘la force imprévisible de l’Afrique’.

Face à face avec le Big Five – une expérience inoubliable !

Tout était organisé dans les moindres détails, du transport aux lodges. Notre guide Richard s’est assuré que nous nous sentions bienvenus partout et savait exactement où nous devions être. Grâce à ses connaissances et à son engagement, nous avons vu les cinq du Big Five – quelque chose que nous n’oublierons jamais.

Un voyage parfaitement organisé et un souvenir pour la vie !

— C.G., octobre 2025

Pourquoi était-il si difficile de chasser le Big Five ?

Après avoir vu ces cinq animaux impressionnants, il n’est pas difficile d’imaginer pourquoi ils représentaient autrefois un tel défi pour les chasseurs. Les animaux du Big Five ne sont pas nécessairement des animaux de chasse. Pourtant, ces animaux étaient parmi les plus difficiles à chasser. Cela s’explique principalement par le fait que les éléphants, les rhinocéros et les buffles attaquaient souvent les gens qui s’approchaient trop près avec leur grande force. Les léopards étaient souvent trop difficiles à trouver car à l’époque, il n’y avait pas de bon équipement pour chasser la nuit.

Aujourd’hui, l’accent est mis sur la protection. Le Big Five joue un rôle important dans les programmes anti-braconnage et le tourisme durable, ce qui contribue directement à la conservation de la nature en Tanzanie.

Solutions et stratégies

• Unités anti-braconnage (APU) : des équipes spécialisées de rangers formés protègent les animaux dans leur habitat naturel. Ils patrouillent quotidiennement dans les parcs nationaux et les réserves pour dissuader et détecter les braconniers.

• Zones protégées : environ un tiers de la superficie terrestre de la Tanzanie est constitué de zones naturelles protégées, y compris des parcs nationaux, des réserves et des conservatoires qui forment ensemble un vaste habitat pour le Big Five.

• Application plus stricte de la loi : le gouvernement tanzanien et ses partenaires internationaux saisissent les produits illégaux comme l’ivoire, arrêtent les braconniers et poursuivent les trafiquants pour mettre fin au commerce illégal.

• Technologie : les drones, les capteurs de mouvement et l’analyse de données sont de plus en plus utilisés pour surveiller de vastes zones et détecter plus rapidement les activités de braconnage.

• Collaboration avec les communautés locales : en impliquant les habitants dans la conservation de la nature et en les soutenant avec des sources de revenus alternatives (comme l’écotourisme et l’artisanat), la dépendance au braconnage diminue et le soutien local à la conservation augmente.